Des abonnements rentables ?L’abonnement annuel à Bouge ta Boîte coûte 849 euros TTC. Mais la facture grimpe nettement pour des clubs élitistes réservés à un public de VIP. Chefs d’entreprise, ambassadeurs, politiques, personnalités des médias : le Chinese Business Club réunit ainsi une centaine de décideurs qui participent à une quinzaine d’événements par an, sous forme de déjeuners ou de cocktails. Durant le pic de la pandémie de Covid, sa vocation première de passerelle franco-chinoise a été abandonnée, 90% du réseau étant désormais franco-français. A chaque occasion, un invité d’honneur, tels l’ex-Premier ministre Edouard Philippe ou, plus récemment, Roxanne Varza, directrice de l’incubateur Station F, monte à la tribune pour faire un speech. La cotisation annuelle est de 9 500 euros au minimum. A ce tarif, les participants attendent un retour sur investissement relativement rapide. Car contrairement aux réseaux «historiques», tels le Cercle de l’Union Interalliée, Polo de Paris ou Le Siècle, on y vient ouvertement pour les affaires. «C’est un modèle à l’anglo-saxonne. Les membres cherchent à réseauter à un haut niveau, déclare Harold Parisot, fondateur de ce club parisien. Le but est de repartir avec un maximum de contacts. Et à force de se voir et de se revoir toute l’année, ils font du business entre eux.» Après avoir conquis un panel de décideurs de grands groupes ou d’ETI, son ambition est de s’ouvrir aux startupeurs à succès. Sur la liste des prochaines têtes d’affiche : en octobre 2023, Anthony Bourbon, patron de Feed et business angel de renom. Portera-t-il la cravate, obligatoire pour les participants ? Parrainage obligatoirePas besoin d’être parrainé officiellement pour intégrer le China Business Club. Mais pour accéder aux cercles d’influence les plus sélects, cela sera en général la règle. Avoir deux parrains fait partie des conditions requises pour rejoindre The Galion Project. Il faut aussi avoir levé au moins 3 millions d’euros auprès de fonds de capital-risque. Si bien que les 450 membres de ce cercle de réflexion, tous fondateurs dans la tech, ont des parcours et des préoccupations similaires. Les week-end de kitesurf se prêtent aux échanges de bonnes pratiques et à des opportunités de collaboration. «Il est rassurant de pouvoir réfléchir avec des dirigeants du même univers que soi autour de problématiques communes. Tirer avantage de cette communauté fait avancer en évitant certaines erreurs», souligne Vincent Daffourd, cofondateur de Kastel.co, une start-up d’investissement locatif haut de gamme. Parrainage également de mise au Wine & Business Club (1 100 adhérents). «Les candidats que nos membres présentent passent ensuite un entretien de validation, explique Alain Marty. Nous écartons la plupart des avocats, coachs et autres consultants qui gravitent autour de réseaux comme le nôtre. Nous sommes avant tout un club de dirigeants d’entreprise épicuriens, où l’on vient se régénérer en rencontrant des personnalités inspirantes.»Se montrer généreux et s'entraiderUne fois inscrit dans le cercle de ses rêves, il faut y consacrer du temps pour espérer des retombées positives sur sa carrière ou son business. L’assiduité est la base. Mais contribuer à la vie du club en devenant par exemple animateur d’une commission permet de décupler sa visibilité et sa sphère d’influence. L’effet réseau sera plus rapide. «Surtout, pour nouer des relations fructueuses sur le long terme, on doit y aller avec l’envie de donner avant de chercher à recevoir. Il faut être ouvert à des rencontres, sortir de son cercle habituel et se montrer généreux. C’est le meilleur état d’esprit à adopter», conseille Véronique Forge-Karibian, fondatrice de Business O Féminin, une plateforme de networking et de formations en ligne. Il est en effet plus facile de demander un service à des gens que l’on a aidés avant. C’est aussi l’avis de Françoise Baltes, manager de transition et membre du Réseau Oudinot qui œuvre à l’employabilité des plus de 50 ans. «Les 450 adhérents peuvent assister à des ateliers pour enrichir leurs connaissances métier. Mais l’objectif consiste aussi à rencontrer d’autres personnes pour discuter de ses pratiques ou échanger des bons plans, développer du business ensemble ou se recommander mutuellement», souligne-t-elle. Même si le but de cette association est de permettre à des cadres seniors de rebondir, elle prend soin de ne sélectionner que des professionnels prêts à s’entraider., Les opportunités de business sont facilitées, et confronter ses méthodes a aussi du bon : «En me donnant leurs avis sur la manière de pitcher mon offre, les participants m’ont aidé à , Comment élargir mon réseau professionnel rapidement et sans investissement majeur ? Cette question vous êtes beaucoup à vous la poser. Voici 10 techniques infaillibles..