Il est introduit en France à la pour soigner différents maux, dont les , de (-). Il est considéré jusqu'au milieu du comme un médicament d'appoint, un (en , médicaments qui sont appliqués dans les cavités nasales pour augmenter la sécrétion des muqueuses nasales.), et un (les errhins lorsqu'en plus de l'effet produit favorisent les , sont appelés sternutatoires) ; il fait partie des anacatharses (ἀνακάθαρσις), qui réalisent une par le haut. La pratique de la prise du tabac, ou d'autres substances par l' prenait généralement prétexte de sa justification médicale (littéralement une « purge du cerveau », particulièrement en cas de rhume), Cependant et souvent en vain, l' était découragé par la profession médicale par rapport au bon usage du tabac, ce qu'a exprimé dans ses Exercitationes de tabaco et de manna, de 1658: , Le tabac à priser, communément appelé snuff voire schnupf, est un tabac broyé en fine poudre qui est consommé par insufflation, c'est-à-dire par voie nasale., La précieuse poudre, prête à priser, est conservée dans des tabatières, rustiques ou élégantes, qui signent l’appartenance sociale et politique de leur propriétaire. Au XVIIe siècle, le « petit grenier tabachique » de Molière est un cadeau très en vogue..